En fin d’année, la Pologne lancera une expédition nationale pour tenter de conquérir le sommet du K2. En effet, le sommet du K2 reste vierge pendant les saisons d’hiver. Personne n’a jamais réussi à y parvenir. Pas même les Polonais et les russes qui s’y sont pris à plusieurs fois ! Cette tradition de l’Alpinisme en Pologne n’est pas nouvelle. L’occasion pour nous de ressortir de notre bibliothèque un roman de 2013.
Sous la plume de Bernadette McDonald, traduit par Eric Vola, Libres comme l’air revient sur une incroyable génération d’alpinistes polonais. Au cœur de la guerre froide, alors que le monde est coupé en deux, des hommes choisissent une autre voie. Ils trouvent dans la conquête des sommets le moyen de quitter les périls du communisme.
Extrait
Dans sa préface, Doug Scott, l’anglais auteur de la première en face Sud-Ouest de l’Everest en 1975, rappelle le contexte. « les alpinistes polonais arrivèrent en Himalaya relativement tard, alors que tous les sommets de 8.000 mètres étaient gravis. Ils firent leur apprentissage dans les Tatras, les Alpes, le Caucase et l’Hindou Kouch avant d’ouvrir un créneau dans le jeu de l’alpinisme : gravir les hautes montagnes d’Asie en plein hiver. La première réalisation hors normes fut l’Everest en 1980, suivie par six ascensions hivernales de sommets de 8.000 mètres. Ce n’est que 25 ans plus tard qu’un alpiniste non polonais, l’Italien Simone Moro, fit la première ascension hivernale d’un 8.000, le Shishapangma, avec Piotr Morawski, un Polonais ! ».
Avec Libres comme l’air, McDonald n’en est pas à son premier livre de montagne, elle est notamment l’auteur d’une biographie d’Elisabeth Hawley et la fondatrice du Festival de Film de Montagne de Banff (Canada).
Libres comme l’air est édité par les Editions Nevicata. 22 €.| COMMANDEZ : Libres comme l’air : Du rideau de fer aux neiges de l’Himalaya
Illustration : (c) Editions Nevicata